On trouve la rouille disgracieuse, on veut la faire disparaître, on la gratte, on la brosse, on la recouvre. Ce qui est synonyme de la laideur et de la dégénérescence pour certains peut être l’expression de la beauté et de l’art pour d’autres.
Pour l’artiste, la rouille est belle, intrigante et mystérieuse. En l’observant de plus près, on y découvre un monde de dessins fascinants aux formes et aux couleurs multiples.
Lorsque les structures d’acier subissent des dommages localisés, lorsqu’elles sont frappées ou déformées, la protection antirouille est altérée et la corrosion s’installe aux endroits vulnérables. La rouille peut ainsi s’y développer et prendre des formes surprenantes.
Je ne m’intéresse pas aux objets rouillés eux-mêmes. Ces photographies artistiques mettent plutôt en évidence les schémas complexes façonnés par la rouille. Les dessins qu’elle "crée" sont parfois abstraits, mais le plus souvent, la rouille compose des motifs très organisés formant, en apparence, un ensemble intelligent et réfléchi.
( portfolio rust )
Bibliothèque de Chicoutimi, automne 2015. Centre Pauline-Julien de Trois-Rivières, automne 2017.
La Mariée - 24" x 36"
Le big bang - 24"x 36"
Extrasensoriel 24" x 36"
Le Saint Graal 36" x 24"
Prédateur 24" x 36"
Fleur de rouille - 36" x 24"
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